Chiffres à méditer : 2 seuils significatifs franchis cette semaine... 10% des francais ont acheté de l'alimentaire en ligne en 2011, et la barre des 1000 Drive vient d'être dépassée...
Avec la Nouvelle Economie, nous avons pris l'habitude des chiffres et de la rapidité avec laquelle il faut remettre à jour nos plaquettes... Pourtant ces deux chiffres là sont significatifs et montre que l'on passe un seuil. C'est un fait, la courbe de l'acquisition par les Français des nouveaux modes d'usage digitalisés des enseignes alimentaires aborde un seuil plus que symbolique.
Alors que le monde du commerce 'alimentaire' était jusqu'à présent plutôt épargné par la digitalisation du parcours et des habitudes shopper, ces dernières s'installent vite. Le shopper s'adapte, et il ne reviendra pas en arrière.
Ce sont donc plus de 10% des Français qui auront réalisé au moins durant 2011 des achats ''alimentaires'' en ligne. Trés exactement 10,4% alors que ce chiffre n'étaient que de 6,6% en 2010*. Ce chiffre s'entend tout mode de livraison confondus drive, ou livraisons à domicile .... (*sources lsa-conso.fr / Sylvain Aubril)
Ce qui prouve à nouveau que même sur l'alimentaire .... dès qu'un service (on ou off ou mixant les deux canaux) permet aux clients de se faciliter la vie - et en toute sécurité - se met en place, il l'adopte...
C'est donc maintenant vrai également pour l'alimentaire qui aura vraiment mis du temps à trouver son modèle économique on line. Il était temps car des pure players ne vont pas manquer d'arriver: ex. Amazon aux USA livre des .. Produits frais, légumes, fruits, dans des points relais de proximité du domicile......
Aujourd'hui donc le on line pèse 2,2% de PDM du marché Alimentaire global.
Et les français qui usent ce canal y consacrent 16% de leurs dépenses, pour 7 paniers annuels, 65€ de QA/Acte, et un global de 455€ an. Ce qui prouve qu'une fois l'habitude ancrée, il semble difficile de se passer du service. Pour mémoire 71% des utilisateurs du Drive y reviennent cf ci après, source Kantarworldpanel).
Et généralement ils l'adoptent tellement vite que les enseignes ont du mal à suivre pour fournir... avec une qualité de service en phase avec les attentes d'un client de plus en plus exigeant.
La livraison à domicile (mode urbain / 1 panier par trimestre / 0,2% de PDM / 2,2% de foyers français) se confirme comme étant une niche. Je vous laisse calculer combien le marché du Drive à performé en 2011, car il représente la plus grosse partie de ces chiffre globaux. De mémoire il a pesé 1/3 du gain de PDM Leclerc en 2011, et 2/3 du développement d'Auchan.
Et justement : un deuxième chiffre symbolique essentiel tombé cette semaine c' est celui du nombre de Drive en France. La barre des 1000 Drive est passée en Avril (pour mémoire 350 points drive début 2011, 850 en décembre). Chiffre annoncé par Le site marketing.com, et puisqu'on est dans els chiffres qui parlent fort : 2 350 000 Foyers ont été séduits par le concept Drive. J'ai toujours un doute sur la dénomination de Drive de certaine enseigne, notamment le leader courseU, cumlant livraison à domicile, city walk (drive à pied) et drive avec quais. Mais néanmoins.. les gens adoptent ce qui leur permet de ne plsu perdre de temps pour acheter les articles ''fond de placard'' du foyer. Du temsp gagné pour s'occuper d'autre chose, dans un monde ou l'on a de moins en moins de temps et d'argent.
Et ce n'est pas finit, nul ne sait ou peut s'arrêter la taille du parc des Drive en France. Il y aura une limite notamment le seuil de rentabilité, passé la prise de PDM et de visibilité. Le points DRIVE vont commencer à s'impacter les uns les autres, et il va falloir inventer les services qui vont permettre leur différentiation. Là un grand chantier attend les enseignes, ainsi que celui de contrer la baisse de fréquentation des magasins qui va obligatoirement s'ensuivre.
Bref on vit déjà et on va encore vivre des moments formidables, car tous les schémas tombent les uns après les autres, et il n'y a plus de repère.
Si .. Un seul : le shopper.
C'est lui qui reste plus que jamais le maître incontesté du jeu, il a le pouvoir, et c'est lui qui crée la relation.
Son parcours est comlex et très difficile à identifié. Et plus les canaux se multiplient... et plus je pense qu'il n'y aura pas qu'un parcours shopper spécifique à chacun, mais plusieurs scénarios possibles pour le même personne.
Et je ne pense sincèrement pas que ce shopper n'a pas changé. Les fondamentaux restent est sont toujours les mêmes. Ce sont juste les modes, les outils et les moyens qui ont changés. Pas le shopper.
Ouf !
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Communiqué LSA-com.fr :
Le Site Marketing assure que la barre des 1000 drive dans l'Hexagone a été franchie au mois d'avril. Parmi les enseignes riches en drive, CoursesU continue à faire la course largement en tête avec 462 Drives recensés au 29 avril (mais une très large majorité de drive dits "piétons" : retraits de commandes en caisses). L’enseigne est suivie, de très loin, par Leclerc Drive, qui se montre cependant très dynamique en termes d’ouvertures, et dispose de 180 points de retrait. Carrefour est le distributeur le plus dynamique du moment avec 15 nouveaux drives en moyenne par mois depuis le début de l’année. Malgré son antériorité, Auchan n’est qu’en 3ème position avec 51 Drives Auchan Drive et 43 ChronoDrive.
Le site travaille à partir de relevés automatisés hebdomadaires des Drives parmi les 7 premiers groupes d’enseignes en France : Auchan Drive, Casino Express, ChronoDrive, Cora Drive, CoursesU, Intermarché, Leclerc Drive, Mescourses Casino.